Chez Oya, Ils ont toujours été fan des jeux à deux fait pour les couples.
c’est-à-dire :
- avec un thème qui parle à tous,
- avec une mécanique abordable (dans un couple, il y a très souvent un moins joueur que l’autre),
- avec une part de hasard (pour que ça ne soit pas toujours le « très » joueur qui gagne et pour vivre mieux la défaite),
- avec de l’interaction, mais pas d’affrontement direct (parce qu’en couple, un jeu où il faut se massacrer n’est pas forcément la meilleure idée),
- avec de la profondeur de jeu (parce qu’en couple, on va peut-être y jouer chaque soir).
Et donc, un de leurs jeux favoris à faire jouer a longtemps été Kupferkessel de Gunter Bürkhard, édité par Goldsieber jusqu’en 2008 :
Chaque joueur essaye de remplir sa marmite avec les meilleurs ingrédients en se déplaçant autour d’un plateau formé avec les cartes Ingrédient.
À chaque tour, le sommet de sa marmite lui indique de combien de cases il doit avancer. Il doit ensuite récupérer un ingrédient sur la rangée en face de lui et l’ajouter à sa marmite (ce qui lui indique son prochain déplacement).
En fin de partie, un ingrédient en 1 exemplaire est compté en négatif, en 2 exemplaires, il ne rapporte rien, et ce n’est qu’à partir de 3 exemplaires qu’il commence à rapporter.
Simple, Subtil, Satisfaisant.
Quand Franjos à annoncé sa décision, l’année dernière, de le rééditer, Oya a sauté sur l’occasion pour enfin sortir la version française.
Coup de chance, Franjos a fait un superbe travail :
- Le titre : Glastonbury, cité mythique et magique d’Angleterre, qui ne serait autre que l’ancienne île d’Avalon, le tombeau du roi Arthur et un site réputé pour ses sorcières.
- Une couverture claire et lisible qui donne un air d’Harry Potter au jeu.
- Une adaptation de la règle par l’auteur pour pouvoir y jouer à 3 ou 4 joueurs : nouvelles règles et cartes en plus.
La grosse différence de règle étant que, lors d’un déplacement, on ne saute pas les cases occupées. Après discussion avec l’auteur, il a changé cette règle pour éviter les ligues anti-gagnant
Pour la version française, qu’ont ils fait ? Pas grand chose :
- Ils ont entièrement réécrit la règle : celle-ci est plus courte et plus claire.
- Ils ont rajouté une variante avec l’accord de l’auteur.
- Ils ont pré-coupé les cartes Coin (plus besoin de travaux manuels avant de jouer)
- et ils ont bien sûr fait un dos de boîte 100% français.
Enfin, bien qu’il soit parfait en couple, Glastonbury se joue aussi très bien entre enfants, en familles et entre adultes : tout le monde aime les sorciers et les chaudrons magiques.